Publié dans Société

Diaspora malagasy au Gabon - Une représentation diplomatique souhaitée 

Publié le mardi, 08 février 2022

Plus de 200 Malagasy résident et travaillent actuellement au Gabon. Une trentaine d'entre eux se sont réunis à Libreville, le 29 janvier dernier, pour les vœux du Nouvel an. Une occasion de discuter sur la nécessité d'avoir un minimum de représentation diplomatique dans la Capitale gabonaise. Celle-ci serait indispensable pour aider les citoyens malagasy au Gabon sur les problèmes auxquels ils sont confrontés quotidiennement.

Cette aide se focalise entre autres sur le volet administratif, dont la facilitation d'avoir la nationalité malagasy pour les enfants nés au Gabon d’un père et d’une mère malagasy mais aussi pour les enfants issus d’un couple mixte dont l'un des parents est Malagasy. A cela s'ajoute le problème de renouvellement du passeport malagasy, actuellement possible lorsque le concerné dispose des moyens de faire des vacances à Madagascar et passer au ministère de l'Intérieur pour le faire. 

D'un autre côté, l'existence d'une représentation diplomatique malagasy faciliterait la réponse aux invitations fréquentes de l'autorité gabonaise, laquelle continue d'adresser au nom de « Son Excellence Monsieur Le Consul de Madagascar ». Aussi, la demande de possibilité du vote à distance pour les prochaines échéances électorales ainsi que l'ouverture de l'espace aérien malagasy vis-à-vis du continent africain seront possibles. Pour se rendre à Madagascar depuis le Gabon, il faut passer obligatoirement par Paris et non plus par Addis-Abeba comme ce fut le cas il y a quelques mois. Ainsi les Malagasy expatriés dans ce pays, qui se diversifient dans leurs vies professionnelles, aspirent à de réelles résolutions durant le second forum de la diaspora. Ils se composent de médecins, des expatriés du système des Nations unies, des entrepreneurs, des travailleurs chevronnés dans diverses entreprises. Notons que la main d’œuvre malagasy est très demandée au Gabon. Une demande qui pourrait changer la vie de ceux désirant sortir du pays et tenter l’aventure…

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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